Transcription (traduction) de la coupure de presse entière.
DE NOMBREUX HOMMES DU N.-B. SONT INSPECTÉS
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Le lieutenant-général McNaughton passe en revue les unités de la 3e division dans leur routine quotidienne
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QUELQUE PART EN ANGLETERRE, le 9 sept. (Presse canadienne) – Bien satisfait des résultats de l'inspection d'une journée auprès des unités de la 3e Division canadienne, le lieutenant-général A.G.L. McNaughton, commandant du Corps canadien,
prédit que les dernières troupes arrivées du Canada seront bientôt prêtes à prendre leur place aux côtés des unités des 1re et 2e divisions. Le général, accompagné par le Mgén C.B. Price, commandant de division, passe toute une
matinée avec deux brigades d’infanterie ainsi que l’après-midi avec des signaleurs divisionnaires, deux régiments de campagne de l’Artillerie royale canadienne et le Corps royal de l’intendance de l’Armée canadienne.
Le général a aussi inspecté une unité francophone de la ville de Québec, observé une compagnie menée par le major Paul Mathieu de Québec qui s’entraînait à la manipulation des carabines, puis discuté avec le soldat M. Heut, des Îles-de-la-Madeleine, qui
manipulait une mitrailleuse Bren.
Les membres d’un régiment du Nouveau-Brunswick prenaient part à une mission de reconnaissance pour recueillir des renseignements sur le district et apprendre à les transmettre. Avec le commandant par intérim et son adjoint aussi par intérim, le maj J.
A. MacNaughton de Black River Bridge, N.-B., le gén McNaughton a traversé des bois pour inspecter des groupes recevant une formation des lieutenants R.H. O’Brien de Dalhousie, N.-B., et W.R. Pell de Newcastle, N.-B.
L'inspection du matin s'est terminée par une visite dans une unité de la Nouvelle-Écosse où C.S.M. (Sergeant-Major de la compagnie) Joseph Henry de Springhill, N.-É., et le Sgt. J. Herwell, River Hebert, N.-É., alors qu’ils dispensaient l’entraînement
à la baïonnette.
D'autres membres de l'unité étudiaient les premiers soins sous la direction du médecin militaire, le capitaine W.S. Gilchrist de Pictou, N.-É.
Après avoir vu un groupe de soldats lier le soldat J. R. O'Hanley de Mount Stewart, Î.-P.-É., à une civière faite de fusils, le général a fait remarquer que « nous nous battons en petits groupes ces jours-ci et que, lorsqu'on s'est blessé, il est réconfortant
de savoir qu'un autre camarade peut aider ».
À l'ambulance de campagne, parmi quelques hommes arrivés du Canada seulement la veille de l'inspection se trouvent les soldats Gordon Abrams, George Wilson et Arthur Waters, tous de Moncton, N.-B., le soldat John Vautour de Saint John, N.B., et le soldat
Beverley Munroe de Sussex, N.-B.
Le sergent Fred B. Doyle, ancien cheminot de Charlottetown, a pensé qu'il avait fait quelque chose de mal quand le général l'a remarqué alors qu’il observait leur exercice de brancardier avec port de masques à gaz, mais il a affirmé plus tard que « tout
ce qu'il voulait, c'est savoir d'où je venais et ce que je faisais avant de rejoindre l'armée ».
Les hommes inspectés se sont retrouvés au quartier-général du Corps royal de l'intendance de l'Armée canadienne, où des officiers, dont faisait partie le major J.R.W.T. Bessonette de Halifax, ont été présentés.