Transcription et traduction de la coupure de presse entière.
PLAN DE FORMATION NÉCESSITANT UNE CENTAINE D’AÉRODROMES
La plupart s’attendaient à aller dans les Prairies, loin des dangers d’une attaque ennemie
POSSIBLE BASE NAVALE
Ottawa, 19 octobre (membres du personnel) — Dans le cadre de l’ambitieux plan d’entraînement de l’Empire, l’on dévoile qu’il faudra au moins 100 aérodromes. La plupart d’entre eux seront situés dans les Prairies, à l’écart d’un possible raid ennemi, là
où les conditions météorologiques et au sol sont excellentes pour le vol.
Des pilotes provenant des pays l’Empire arriveront bientôt ici pour s’entraîner; aussi, plusieurs terrains d’aviation, dont ceux de Trenton et de Camp Borden, seront considérablement agrandis. Les terrains des Lignes aériennes Trans-Canada seront également
mis à contribution. Des avions d’entraînement et des instructeurs arriveront d’Angleterre pour accroître les installations et augmenter le personnel au Canada.
Si la guerre se prolonge, si l’Allemagne intensifie ses raids aériens sur les ports britanniques, l’on peut s’attendre à une décentralisation de la construction navale britannique; le Canada constitue une importante base navale de l’Empire d’après les
indications provenant de sources fiables.
L’avenir de ce projet demeure incertain. Toutefois, jour après jour, la petite marine du Canada se voit poussée à collaborer avec la marine britannique pour escorter les convois et contrer des attaques de sous-marins ennemis. Selon la durée de la guerre
et d’autres facteurs importants touchant les forces britanniques, le Canada pourrait devoir bâtir de nouvelles installations portuaires d’envergure et construire des navires beaucoup plus lourds que ceux construits jusqu’à maintenant au pays. La formation
d’un grand nombre de réservistes de la marine est prévisible à court terme.