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Après l’éclatement de la guerre, les usines se sont converties à la fabrication de munitions, donnant de l’emploi aux femmes, les hommes étant sur le front en France. Ce dépliant, publiée par la Commission impériale de munitions au Canada, se compose de photos illustrant des femmes au travail dans les usines. Les images montrent de nombreux types de travail en usine : de la production d’obus à l’inspection des douilles et bien plus encore. Le texte d'accompagnement de la brochure met l'accent sur la compétence des femmes en tant qu'ouvrières. La production de munitions était physiquement exigeante, mais comme le dit la brochure : « il n'y a pas d'opération sur le travail de l’obus qu'une femme ne peut pas faire et, en fait, ne fait pas » (Commission impériale de munitions au Canada, 27). Veuillez trouver ci-dessous une transcription partielle.

(Canada, Commission impériale des munitions, Les femmes dans la production de munitions au Canada, Ottawa, novembre 1916, Bibliothèque de l'Université de Guelph)

L'index sectionnel, qui donne un aperçu des types d'œuvres illustrées, et un extrait de la préface sont traduits et transcrits.

Les femmes dans la production de munitions au Canada

Index sectionnel

Section 1 - Mèches d'obus

Section 2 - Opérations légères; Douilles en acier de 18 livres; Pièce à outils; Clips pour cartouches; Inspection; Étuis à cartouches; Amorces

Section 3 - Opérations générales sur 18 livres

Section 4 - Coquilles de 4,5 et 8 pouces

Section 5 - Hôpital, salle à manger et hébergement général

Préface

Ce livre a été préparé et publié par la Commission impériale des minitions dans le but de mettre l'accent sur la faisabilité du travail des femmes dans la production de munitions de guerre dans ce pays.

Les photographies ont été prises sous la direction du service d’ingénierie de la Commission et, pour les personnes liées à la fabrication de munitions, feront ressortir un aspect technique qui, nous l’espérons, pourra être utile. Pour d’autres, il sera la preuve indiscutable de l’excellence par laquelle les femmes du Canada, généreusement appuyées par les travailleurs concernés, se sont jointes à l’effort derrière l’homme derrière le fusil.

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Mark H. Irish, directeur, ministère du Travail, Commission impériale des munitions, Canada

Novembre 1916

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